Inauguration et portes ouvertes au club ULM 36 Le local du club a été baptisé du nom de son fondateur, Jean Grellaud , qui est décédé en 2009 . Installé au Pêchereau, sur l'aérodrome de la Bourdine, ce club existe depuis 1982. Il regroupe actuellement une cinquantaine de pilotes souvent propriétaires de leurs engins.

Depuis 1982, ULM 36 fédère les passionnés d'Ultra-légers motorisés à l'aérodrome du Pêchereau. La structure partage le site de la Bourdine avec l'entreprise de formation en ULM Cham Prod et l'Aéro-club de la vallée de la Creuse. La cinquantaine d'adhérents que compte le club s'est réunie samedi 5 juin afin de baptiser officiellement leur local du nom de Jean Grellaud, en hommage au fondateur du club décédé en janvier 2009, à 79 ans. « Jean a débuté sa carrière comme instituteur à Lignac, a relaté le président actuel, Gilles Robin, dans son discours. C'est d'abord pour sa famille qu'il s'est lancé dans la construction d'engins, avec un bateau et une caravane. Une fois à la Direction départementale de la jeunesse et des sports, il a participé à la création de la base de plein air d'Éguzon où il a fabriqué une centaine de petits voiliers. Il se mettra à façonner des ULM et à donner des cours de pilotage au début des années 1980, une fois installé dans le canton d'Argenton où il fonde ULM 36. À l'époque, les engins étaient si peu puissants qu'il pouvait courir à côté pour donner ses instructions ! » Pas d'instructeur pour l'instant. Le lendemain, dimanche 6 juin, la structure organisait des portes ouvertes afin d'entretenir des liens avec les clubs environnants (Châteauroux, Prissac,Levroux, Reuilly, Valençay, La Souterraine...) et de faire connaître au grand public ses activités. ULM 36 propose des baptêmes (principalement le week-end) mais le club ne forme pas les apprentis pilotes : « Pour l'instant nous n'avons pas d'instructeur, ni d'engin dédié à la formation, regrette le président. Il faudrait que l'un d'entre nous suive une formation qui est coûteuse et demande beaucoup de disponibilité. » Les membres sont des pilotes qui bien souvent possèdent leur propre ULM, ce qui est rarement le cas dans un aéro-club où les avions, beaucoup plus coûteux , sont le bien commun. Lors des portes ouvertes, l'un des pilotes, Michel Dessoubrais, a expliqué au public ce qu'est un Ultra-léger motorisé : « Il y en a plusieurs types et les pilotes doivent posséder une qualification différente pour chacun. Ici, nous avons des pendulaires ? une voilure souple sous laquelle est accroché un chariot motorisé, des trois axes à voilure fixe et, enfin, les autogires qui fonctionnent avec un rotor. Tous ces engins ne doivent pas dépasser une certaine puissance (entre 65 et 115 chevaux), un certain poids (entre 300 kg et 450 kg) et une certaine vitesse d'atterrissage (60 km/h). La réglementation est donc plus souple que pour les avions de tourisme. Ce sont par contre les mêmes règles et instruments de vol et les mêmes altitudes. » Et Guy Laroche, pilote depuis plusieurs décennies de préciser : « Je préfère voyager en ULM car il est possible de voler plus bas et donc de profiter du paysage. On peut par ailleurs atterrir plus facilement qu'en avion, ce qui facilite le tourisme. » Pour comparer, rendez-vous à l'aérodrome de la Bourdine, Le Pêchereau, sur la D 927, juste avant Indraéro. F. Morlet (CLP) ULM 36 : 02 54 24 29 08.